Des exigences vis à vis du gouvernement, des propositions aussi pour la région :
• pour la production :
En mettant l'économie au service des humains,
en transformant l'industrie,
en transformant l'agriculture (agriculture saine, biologique),
en favorisant tous les projets de l'économie sociale et solidaire,
en promouvant toute l'économie liée à l'amélioration et la transformation de l'habitat,
en cessant de toujours oublier notre filière bois,
en refusant l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste et de houille...
• pour les transports :
En développant et en renforçant les transports publics sous responsabilité de la région comme alternatives au « tout voiture »,
en agissant contre le démantèlement en cours du service public ferroviaire SNCF (voyageurs et frêt) et sa privatisation favorisant le « tout camion » et privilégiant l'autocar contre le train,
en améliorant les dessertes nationales des villes qui composent le nouveau territoire décidé par l'État,
en rétablissant la gratuité du transport scolaire,
en utilisant mieux toutes les possibilités offertes par la voie d'eau...
• pour le logement :
En promouvant un plan régional de rénovation des logements et des bâtiments permettant l’isolation thermique, phonique et la réduction de la consommation d’énergie dans l’objectif climat de réduction de l’effet de serre.
• pour l'alimentation :
En favorisant les circuits courts,
en promouvant les produits locaux,
en incitant à la consommation de produits provenant de l'agriculture saine, biologique.
• pour la démocratie :
Elle doit être réinventée en créant des débats citoyens, en favorisant la démocratie participative : tous les citoyens doivent être impliqués dans les prises de décision.
L'utilité de chaque projet sera appréciée, décidée et maîtrisée démocratiquement, ainsi disparaîtront tous les petits ou grands projets inutiles.
Une ferme usine de 7000 porcs dans le Vouzinois ?
Pour le Front de gauche, c'est non !
La nouvelle vient de tomber, Une unité de "méthanisation" verrait le jour à Leffincourt.
De quoi s'agit- il ?
Ces fermes usines déjà nombreuses en Allemagne commencent à voir le jour en France : ainsi, la ferme des 1000 vaches s'est installée près d'Amiens malgré l'opposition des populations locales.
On concentre les animaux avec un minimum d'emplois humains : c'est autant d'éleveurs qui disparaissent, la disparition des exploitations familiales au profit de l'agroindustrie !
C'est un moyen de casser les prix avec une qualité très médiocre (utilisation massive d'antibiotiques favorisant ainsi la résistance aux antibiotiques) : les éleveurs traditionnels ne pourront pas rivaliser en matière de prix, ils disparaîtront !
Les déchets provenant de la méthanisation, le digestat, bourré d'azote, seront épandus sur les terres avoisinantes : or ils se transforment en nitrates, un poison pour les terres et l'eau des nappes phréatiques.
Non à l'agriculture prédatrice ! Nos vies d'abord !